La place de l’humain dans la mutation de l’industrie 4.0

Published On: 19 février 2019By Categories: Industrie du futur

« Vais-je être remplacé par un robot ? »

La question se pose pour de nombreux travailleurs de l’industrie, que cela soit dans l’automobile, l’électronique, l’aéronautique… Tous les secteurs d’activité sont touchés.

Industrie 4.0 : des opportunités pour l’Homme

En réalité, l’introduction du digital et des technologies 4.0 comme l’IoT doit permettre d’apporter plus de rapidité, d’agilité, de performance ; donc plus de valeur ajoutée au travail des équipes. Mais la technologie reste toujours au service des hommes. Les équipements modernes – aussi avancés soient-ils en termes de technologie – restent des outils utilisés par des humains.

Beaucoup le disent, pour la première fois de l’ère industrielle, la technologie n’est plus le facteur limitant de l’évolution, mais c’est la capacité des femmes et des hommes à adopter et valoriser les nouvelles technologies qui gouverne la vitesse de développement de la performance.

Le nécessaire changement de paradigme

La transformation de la Factory 4.0 ne consiste donc pas à introduire de nouvelles machines qui remplaceront l’Homme. Elle consiste à réadapter totalement l’entreprise dans sa manière de penser, d’appréhender le futur, de manager, de communiquer et de produire.

Il faut changer de paradigme : l’Homme est au centre du processus de transformation 4.0. Sans son engagement et son implication dans cette mutation, rien ne se fera. Les entreprises qui réussiront le mieux la transition vers l’Industrie du Futur seront celles qui placeront l’humain au cœur de leur projet de transformation.

Aussi, l’enjeu pour un dirigeant du secteur de l’industrie est de convaincre ses équipes des aspects positifs de l’automatisation industrielle : un travail plus intéressant, une baisse de la pénibilité, une suppression des tâches répétitives et fatigantes physiquement.

La transformation des métiers

Si l’on peut être optimiste quant à l’automatisation industrielle, la nécessité de s’adapter en tant qu’humains est – en revanche – bien réelle. Ce n’est pas parce que deux machines se parlent entre elles qu’il n’y aura pas besoin d’un Homme pour faire la synthèse. Il sera nécessaire de faire évoluer l’éducation, les métiers et les process pour prendre le bénéfice que ces technologies nous offrent.

Les opérateurs devront reprendre leurs apprentissages pour aller vers des missions d’analyse, de pilotage, de synthèse de la donnée. Se réorganiser deviendra essentiel : le top management qui prend les décisions et les transmet aux ouvriers qui exécutent, est terminé. L’organisation 4.0 est agile, horizontale, désilotée. Elle utilise la cobotique et la réalité augmentée pour faciliter le travail des humains qui la composent.

Le vrai risque finalement sera la peur de changer. Se former tout au long de sa carrière, même très tard dans la vie professionnelle, est effrayant et peut freiner l’adoption des technologies. C’est pourquoi la transformation doit être pilotée par l’Homme depuis sa mise en œuvre et son exploitation au quotidien. Appuyez-vous sur l’expertise d’un cabinet de conseil qui ne s’arrêtera pas à la technologie mais vous orientera vers une stratégie globale adaptée à vos objectifs.

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À propos de l’auteur

Vincent