Comment valider le contexte d’implantation d’une machine ?

Révisé en 2022

Pour l’implantation d’une machine (implanter un robot ou un cobot (robot collaboratif)) sur une ligne de production et ainsi envisager l’automatisation de la chaîne de production, il faut d’abord savoir se poser les bonnes questions, ce qui évite de nombreuses erreurs, exemples à l’appui.

Les questions à se poser avant l’implantation d’une machine

Pourquoi implanter un robot / cobot ?

C’est la première interrogation à avoir. Le dirigeant d’entreprise ou l’ingénieur de production d’une PME/PMI peut simplement vouloir une nouvelle machine pour remplacer un équipement obsolète ou/et accroître les capacités de production.

C’est une approche qui date d’avant le début de la numérisation, la production en grande série n’est plus le développement de demain. L’industriel doit désormais s’adapter aux besoins des clients, qui veulent des produits customisés correspondant à leur demande à un instant T, et fabriqués dans un délai rapide. Quels sont les prérequis à mettre en œuvre ?

Et si vous pouviez déterminer l’impact de vos décisions avant leur mise en oeuvre ?

Consultez notre Guide Arena, outil de simulation de flux.

 

Quels sont les objectifs de l’automatisation de la chaîne de production ?

Les objectifs doivent être précisés à court, moyen et long terme. Il est important de se fixer des objectifs quant à l’exigence de qualité, de capacitaire … etc.

 

Quand réaliser l’implantation d’une machine ?

Il faut savoir choisir le bon moment pour effectuer les changements et évaluer la durée des différentes étapes du processus.

 

Avec qui ?

Avec quels collaborateurs (internes et externes) effectuer ces changements et avec quels partenaires ?

 

Combien ? Quel ROI  pour l’implantation d’une machine ?

Il s’agit de calculer les retours sur investissement (ROI) de l’implantation de la nouvelle machine (coûts / bénéfices) engendrés par ces changements.

Sans réponse à ces questions, l’entreprise peut rapidement se retrouver dans une situation financière difficile, sans aucun retour sur investissement.

Les erreurs à éviter avant l’implantation d’une machine

Cas n°1 : Acquérir une machine sans vision globale de l’organisation de la production

À titre d’exemple, une société de tôlerie industrielle a investi 2,1 millions d’euros afin d’accroître son capacitaire de production, qu’elle espérait alors multiplier par 3. Cet équipement a été acquis sans vision globale de l’organisation de la production et des postes de travail (découpe, pliage, peinture…). Il ne fonctionne alors pas à 100% de ses capacités, ce qui est dommageable au regard de l’investissement réalisé. 

Il ne faut pas confondre le moyen et l’objectif. En effet, penser qu’une machine est capable de résoudre tous les problèmes sans tenir compte de l’organisation de production induit obligatoirement des pertes financières.

 

Cas n°2 : Ne pas utiliser l’équipement pour faire évoluer son organisation

Un autre de nos clients, spécialisé dans la fabrication d’armoires électriques, entame la démarche dans le bon sens. Il se sert de son futur équipement comme un moyen pour faire évoluer son organisation et faciliter le travail de ses opérateurs.

Cette intégration permet à l’entreprise de réaliser deux objectifs majeurs pour son avenir : un accroissement du capacitaire à ISO effectif, et une amélioration des conditions aux postes de travail.

 

 

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