Réduire son empreinte carbone est au cœur des préoccupations de chacun, tant professionnellement que personnellement. La transition écologique portée par le gouvernement et la loi énergie-climat de novembre 2019 engagent les industriels à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Réduire son empreinte carbone : Les enjeux à venir
Les enjeux des années à venir :
- Réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) à En France, 18% des émissions de GES proviennent des entreprises industrielles. L’objectif est de réduire les GES de 55% d’ici 2030 afin de réduire son empreinte carbone.
- Lutter contre la hausse des températures et maintenir le réchauffement climatique inférieur à 2°C.
Le 6ème rapport d’évaluation du Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’évolution du Climat (GIEC), publiée ce lundi 20 mars 2023, nous le confirme : « la poursuite des émissions de gaz à effet de serre entrainera une augmentation du réchauffement de la planète, avec la meilleure estimation d’atteindre +1,5°C de réchauffement climatique mondial à court terme » (source : Bonpote) en 2030.
La décarbonation apparait comme une contrainte pour les entreprises industrielles, mais pourquoi ne pas en faire une opportunité ? Les acteurs de l’environnement, le gouvernement, les startups… se multiplient pour proposer des solutions et ainsi aider à réduire son empreinte carbone.
En quoi Techteam peut aider à réduire son empreinte carbone ?
L’une des pistes pour réduire vos émissions de gaz à effet de serre est de transformer vos process de fabrication. Une telle transformation demande de forts investissements. Voilà que l’on intervient ! Pour vous aider à valider vos scénarios d’investissement en comparant les schémas envisageables.
Vous avez toujours du mal à imaginer de quoi s’agit-il ? Un cas client devrait vous éclairer !
Prenons l’une des filières les plus impactées par la décarbonation : le ciment.
Comment un acteur du ciment peut-il réduire son empreinte carbone ?
Les émissions de gaz à effet de serre (CO2) du process cimentier sont doubles
D’une part, le CO2 issu de l’usage de combustibles fossiles dans le process de fabrication et d’autre part, le CO2 dégagé lors de transformation du calcaire en ciment.
Pour 1/3, les émissions de gaz à effet de serre sont liées à l’utilisation de combustibles pour amener à plus de 1400°C la matière (calcaire et argile) et produire le clinker (produit intermédiaire qui une fois broyé et mélangé a des constituants secondaires va produire le ciment).
Pour 2/3 des émissions de carbone par une cimenterie : elles sont liées à la décarbonation du calcaire au moment de la production du clinker et sont donc, par nature, difficiles à réduire. En effet, quand il se décompose, le calcaire rejette du carbone dans l’atmosphère. Pour limiter la production de carbone lors de la réaction, le cimentier injecte des adjuvants d’autres produits dans les fours pour limiter la part de calcaire
Une façon de réduire son empreinte carbone en limitant les émissions de CO2 : diminuer la part de calcaire en la remplaçant par d’autres composants qui n’émettent pas de CO2. Par exemple, avec :
- Des sables de fonderie : le sable a déjà été chauffé donc il n’émettra plus de
- Des déchets de déconstruction à chaque fois qu’on démolit un immeuble, on trie les déchets sur le chantier (béton, ferraille, bois…) et on broie sur site les déchets en bêton afin d’en faire des granulés qu’on peut réutiliser (comme ici par exemple). On utilise ces déchets en complément (bonjour l’économie circulaire !).
En résumé, pour réduire son empreinte carbone et son émission de gaz à effet de serre, le cimentier mixe les apports neutres en carbone avec du calcaire en remplacement de 100% de calcaire.
Quelles sont les conséquences pour la cimenterie ? Le process de fabrication doit être transformé !
A l’origine, une cimenterie est bâtie à côté d’une grosse carrière (dans laquelle le calcaire est extrait). Avec la décarbonation et le besoin de modifier le process de fabrication, ça se complexifie car :
- Les flux arrivent de tous les côtés,
- Ils sont plus ou moins fiables,
- Il y a de nombreux aléas et de facteurs qui divergent.
Il faut redimensionner l’amont de la cimenterie (stockage amont, flux de ces différents adjuvants) et inclure des flux de transports. Il est donc nécessaire d’étudier les différentes possibilités pour optimiser au maximum ces nouveaux flux. Dans ce cadre-là, la simulation de flux est la méthode idéale afin de modéliser ce nouveau process de fabrication. Elle va permettre de s’appuyer sur un outil pour :
- Intégrer les nouveaux adjuvants en amont du four de la cimenterie
- Tester différents scénarios afin de choisir la meilleure solution de transport et de stockage
Conclusion : Décarbonation et empreinte carbone
Les derniers rapports sont alarmants (rapport du GIEC, mars 2023) ; il est indispensable de consommer et surtout produire autrement pour réduire son empreinte carbone. La décarbonation est au cœur des enjeux climatiques et donc des préoccupations du grand public, des consommateurs.
Les entreprises se doivent de prouver leur inscription dans une stratégie visant à décarboner leur activité. Et ce, d’autant plus, dans les filières les plus émettrices telles que le ciment, les mines et métallurgie ou encore la chimie.
Techteam vous accompagne dans la transformation de vos process de fabrication : modification d’existant ou projet de nouveau process. Nos experts en conseil et outils décisionnels mettront à profit leur 20 ans d’expérience dans l’industrie pour mener à bien vos projets. Notamment, grâce à la simulation de flux, vous ne prendrez plus de risques dans vos investissements.
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