Industrie du futur, industrie 4.0, révolution digitale industrielle, sont autant de termes qui définissent simplement une première accélération des cycles de changements des marchés et donc de la façon dont nous consommons. Gordon Earle Moore, cofondateur de la société Intel, avait prédit cette accélération qui s’est confirmée depuis l’intrusion du digital dans tous les supports du quotidien, dans nos vies personnelles comme professionnelles. Les industries doivent s’adapter, optimiser, anticiper les changements. En 2025 la survie d’une entreprise ne sera plus une question de taille, de CA ou de secteur d’activité mais elle dépendra surtout de sa capacité à prévoir, prédire, innover et à se réinventer.
Les secteurs d’activités, les métiers, les modes de consommation se transforment à une vitesse telle, que pour être réellement compétitif la seule recherche d’optimisation industrielle (issue des concepts du Toyotisme) arrive à bout de souffle.
Très probablement, le seul vrai moteur d’une industrie de demain performante reposera sur cette capacité, qui doit être présente à tous les étages, à innover ; de la R&D en passant par la production, la supply chain, le marketing et les ventes.
Tout n’est pas qu’une question de concept « 4.0 », « 5.0 », « X.0 » qui ne renferme que des opportunités technologiques offertes aux industriels pour faciliter, piloter et accélérer leur cycle d’innovation, en « flux pulsé » par les demandes de clients qui sont prêts à payer pour des produits qui n’existent pas encore.
Le simple regard en arrière sur quelques exemples de choix « stratégiques » dénué de volonté d’innover montrent à quel point le dirigeant peut mettre en péril sa société :
– Kodak qui a vu arriver « passivement » (par rapport à son marché) la photographie 100% numérique.
– RIM et son Blackberry : leader incontesté dans les smartphones pro pendant 10 ans grâce à, entre autres, son excellence en termes de cyber sécurité pour l’époque, son confort de lecture de mail avec son écran plus grand, et son vrai clavier intégré,plus confortable que les touches numériques, elle s’est tout de même faite balayée par Apple et Google en moins de 5 ans.
Aussi l’enjeu n°1 pour nos clients, c’est de pouvoir dans un premier temps rentrer dans un processus d’idéation suffisamment structurant afin de conserver la compétitivité sur des marchés de plus en plus bousculés par des ruptures technologiques.
L’idéation est utilisée pour briser les frontières entre les divers challenges qui se présentent aux industriels (politiques, économiques, sociaux, technologiques, environnementaux et légaux) afin de les traiter ensemble et de faciliter le chemin vers le futur.
L’Idéation est l’étape clé pour réussir sa transformation industrielle, elle peut se matérialiser en 3 grandes étapes :
Premièrement , l’équipe dirigeante doit travailler sur la vision de l’évolution de sa stratégie et de son business de demain. C’est LA première pierre nécessaire pour commencer à bien cibler ses challenges de demain avec les risques et aussi et surtout les opportunités.
La 2ème étape consiste à trouver ses enjeux/ challenges « cachés » ou sous-jacents : en effet il est très fréquent qu’au travers d’un besoin qui nous saute aux yeux comme une évidence, se cache un ou des besoins beaucoup plus structurants et indispensables qu’il faut absolument identifier. On va retrouver ici des enjeux technologiques et organisationnels.
Les fondations d’une construction sont un prérequis pour sa pérennité, et elles doivent être entretenues ou bien rénovées avant de se projeter dans des extensions ou des transformations. Il en va de même pour les entreprises.
La 3ème étape est un exercice de synthèse qui doit aboutir à un plan directeur de transformation industrielle, la fameuse Roadmap de transformation qui séquencera l’enchainement des actions et des investissements nécessaires pour effectuer un premier pivot.
Comment faire pour définir les bons choix stratégiques de demain ?
Quelles sont les opportunités que m’offrent les nouvelles technologies ?
Sont-elles accessibles et intégrables dans mon organisation ?
Vont-elles me permettre de créer des opportunités de mutations ?
Vont-elles me permettre de conserver un avantage concurrentiel important ?
Mes urgences sont-elles les problèmes évidents que je vois ou relèvent-elles de problématiques plus structurelles ?
Quelles sont mes besoins sous-jacents de ceux que je vois plus clairement mais dont l’interdépendance nécessite un traitement plus global ?
Comment construire enfin ma feuille de route de ma transformation, innovante mais réaliste et réalisable dans un laps de temps défini ?
Autant de questions auxquelles nous sommes en mesure de répondre et de vous accompagner. Pou en savoir plus sur la transformation industrielle, téléchargez notre guide en cliquant ci-dessous !